Le jeu de tarot

Le jeu de tarot

Comment jouer au tarot ?

Le tarot, qui se joue normalement à 4 joueurs, avec 78 cartes spéciales de tarot a été longtemps un jeu délaissé des joueurs au profit des jeux plus courants comme la belote ou le rami et surtout le poker. Revenu aux goûts du jour, le tarot se laisse redécouvrir à travers les casinos en ligne notamment.

Les différentes enchères au tarot.

D’abord, nous avons une première distribution. Les 78 cartes sont alors fermées ou la face cachée. Le tirage d’une carte dans le lot par chacun des joueurs désignera celui qui représentera le donneur. Ensuite, pendant une deuxième distribution, chaque joueur reçoit 3 cartes à la fois. Le « chien » est alors constitué par une botte de 6 cartes que le donneur aura formée. Les cartes ne pourront être prises en main par les participants qu’à la fin du partage des cartes. Durant les enchères au tarot, les joueurs pourront opter entre la « prise », la « garde », la « garde sans le chien » et la « garde contre le chien ». La prise est pratiquement désuète, garder constitue à opter pour la première enchère; pour l’option de la garde sans le chien, les points de ce dernier constituant une réserve sont comptés à la fin de la donne, mais le joueur devra « écarter » 6 cartes fermées de son jeu, qui seront ajoutées à la fin de la partie. Enfin, la garde contre le chien permet au joueur de tarot d’exécuter le contrat sans l’appui du chien, le cas échéant, les points des adversaires lui seront attribués.

Après la fin des enchères, le « déclarant » est en concurrence avec la partie adverse formée par les trois autres joueurs, les « défenseurs ». Ces appellations au tarot étant attribuées à chaque joueur selon les enchères de chaque partie. Le but du déclarant est alors d’obtenir un certain nombre de points qui sera déterminé par le nombre de ses oudlers à la fin de la partie. Par illustration, il lui faudra atteindre 56 points avec une levée sans oudler, 51 avec un 1 oudler, 41 avec 2, et 36 avec 3 oudlers. Notons que le 21 est la carte de la plus grande valeur et ne peut ainsi passer d’un groupe de joueurs à l’autre. Pour ce qui est de l’« excuse », cette carte, dans le cas où elle est présente dans un grand chelem, est susceptible de passer de l’attaquant à la défense, qui sont, rappelons-nous, les deux parties adverses. Et en ce qui concerne l’As, celle-ci constitue la carte qui est vaincue par tous les atouts.

Les différentes poignées au tarot.

D’abord, quand une levée est réalisée au tarot, le joueur peut passer à la levée suivante. Ensuite, sachez qu’il faut former l’atout ou la couleur demandée. A l’atout, le joueur doit viser l’atout le plus fort du jeu mais dans le cas où il ne possède pas la carte imposée, le joueur « défausse » en jouant l’atout de son choix; puis à la couleur, s’il ne possède pas celle qui est imposée, on dit qu’il « coupe » en visant l’atout éventuellement le plus fort.

Sachez par ailleurs que le grand chelem peut être imposé lors des enchères au jeu du tarot. L’excuse dans cette poignée est alors jouée en dernier lieu. Si le déclarant parvient à former le tout, une prime de points lui sera léguée. En outre, pour l’annonce et la constitution d’un grand chelem, 400 points supplémentaires lui seront attribués, mais si le chelem est annoncé mais non réalisé, le joueur sera pénalisé de 200 points en moins. Ensuite, concernant le 17 d’atouts par exemple, si le déclarant présente une double poignée et remporte la partie, 90 points seront ajoutés à son total. Cette poignée d’atouts sera montrée en ordre décroissant et avant l’ « entame » ou la première carte jouée. Et dans le cas où l’entame est la première de la levée, c’est la carte qui la suit qui désignera la couleur à imposer, sinon étant la dernière, elle sera perdue par le joueur en question.

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